Un ultime message – Beatrice Varichon

Béatrice Varichon

Point d’orgue

Fin 2003, dans un palais en pleine rénovation, je découvrais l’équipe de LPFT, sise dans la magnifique salle de la corbeille, lieu emblématique s’il en est ! La vérité m’oblige à dire que nous avions trouvé refuge dans un Algeco… C’était pour moi le début de l’histoire.

La découverte progressive de cet environnement me fit très vite toucher du doigt la grande bienveillance de mes interlocuteurs et leur attachement à l’association. Les idées fusaient, il suffisait de les cueillir… et de les mettre en musique, en harmonie avec le président et en appui avec l’équipe.

Ce travail de concert est resté la clé de notre formation. Le duo a évolué à plusieurs reprises, de basse à baryton, de baryton à ténor puis à baryton… aux côtés d’une soprano légère, le Bureau donnant le « la » et le tempo. Une pensée toute spéciale et très reconnaissante pour ces voix que vous aurez reconnues : Michel Champetier, Marcel Deruy, Jean-Pierre Lac et Frédéric Maurel avec qui j’ai eu beaucoup de plaisir à travailler des morceaux passionnants et entraînants.

Cette partition s’est enrichie de plusieurs volumes : des commissions nouvelles, beaucoup de débats passionnants, des conférences, des biennales, des rencontres de la place, des publications, un anniversaire de 30 ans étalé sur 14 mois, les AG et les lancements d’annuaire, les déjeuners de la place, les rencontres Cordelia, de nouveaux adhérents encore et toujours et enfin, pour clore ce chapitre,  le livre « Face à la crise, une place résiliente » que vous trouverez au pied du sapin. Sans fausse note je crois et avec une cadence maintenue, grâce au concours souriant, discret et efficace de Nathalie et Pauline.

La place financière a fait ses gammes, nous pouvons être fiers je crois de ce que nous avons tous ensemble construit.

Un grand merci à vous tous de votre participation, votre engagement et votre patience pour ceux que je venais si souvent solliciter… tous les membres des bureaux successifs, les animateurs des commissions, le directeur de la Banque de France, la CCI ou la CCIR, les ordres, les banquiers, les investisseurs, les hommes et les femmes du droit, du chiffre, les assureurs… Il paraît que demander les choses avec le sourire peut être un sésame… ?

17 ans plus tard, nous avons grimpé toutes les marches du palais, impossible de monter plus haut ! Vous connaissez notre colimaçon, que vous avez souvent trouvé très très haut, comme des vocalises !
Je prendrai désormais une autre route, pour le sud de la presqu’ile en allant rejoindre le CESER, à la suite de Jean-Pierre Lac.

Quelques trémolos dans la voix quand même pour vous dire au revoir et merci !
Et vous souhaiter de très belles fêtes et beaucoup de succès pour la suite à Lyon Place Financière et Tertiaire, avec l’arrivée de Roland Cathebras pour vous accueillir en haut du colimaçon !

PS. : mes coordonnées restent inchangées pour l’instant